Tests génomiques : prédire le risque de récidive et préciser la nécessité ou non d’une chimiothérapie

Tests génomiques : prédire le risque de récidive et préciser la nécessité ou non d’une chimiothérapie

Pour définir le plan de traitements le plus adapté pour un cancer du sein, l’équipe médicale se réunit en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) après que la biopsie ait été analysée par l’équipe d’anapathologie.

Plusieurs critères permettent de classer la tumeur,  caractériser ses spécificités et évaluer les facteurs de risque de récidive ( l’âge, la taille de la tumeur, la présence de cellules cancéreuses dans les ganglions lymphatiques axillaires, le type histologique de cancer, le grade du cancer du sein, la présence de signes inflammatoires locaux, le statut des récepteurs hormonaux, le statut du HER2)

Pour la majorité des patientes, ces critères permettent d’établir, si en plus de la chirurgie, d’autres traitements (hormonothérapie, radiothérapie, chimiothérapie) sont nécessaires ou pas.

Pour environ 20% des patientes, l’intérêt de faire une chimiothérapie pour diminuer leurs risques de récidive est discutable.

Depuis 2016, pour orienter leur choix, les oncologues peuvent prescrire aux patientes atteintes d’un cancer hormonodépendant  (RH+ et HER2- ) de grade intermédiaire et sans envahissement ganglionnaire (taille comprise en tre 1 et 5 cm) un des quatre tests utilisés en France (même s’ils sont toujours en cours d’évaluation par nos institutions) : MammaPrint, Oncotype DX, Pam50-Prosigna TM et Endopredict.

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