Cancer du sein : une étude prouve un risque accru pour les femmes exposées à long terme à la pollution de l’air

Cancer du sein : une étude prouve un risque accru pour les femmes exposées à long terme à la pollution de l’air

Une nouvelle étude, menée par des chercheurs du Centre Léon Bérard au sein du département Prévention Cancer Environnement, démontre l’impact de l’exposition à long terme au BaP (benzo[a]pyrène) atmosphérique sur le cancer du sein.

Le benzo[a]pyrène (BaP) est un perturbateur endocrinien formé lors de la combustion incomplète de matières organiques (combustion mal maitrisée du bois, brûlage de végétaux à l’air libre, gaz d’échappement automobiles ou fumée de cigarette par exemple).
Les études épidémiologiques de l’effet de l’exposition à long terme au BaP atmosphérique sur le cancer du sein sont limitées.

Dans ce projet, l’équipe de recherche a évalué les associations entre l’exposition au BaP atmosphérique et le risque de cancer du sein dans l’ensemble de la population, en fonction du statut ménopausique des femmes et des sous-types moléculaires (basés sur les récepteur aux œstrogènes négatif/positif (ER-/ER+) et à la progestérone négatif/positif (PR-/PR+)), du stade et du degré de différenciation du cancer du sein, dans une étude cas-témoin nichée dans la cohorte française E3N (5222 cas d’incidents de cancer du sein et de 5222 témoins appariés).

L’exposition annuelle au BaP a été estimée à l’aide d’un modèle de chimie-transport (CHIMERE) et a été attribuée aux adresses résidentielles des participants pour chaque année de la période de suivi (1990-2011) et pour chaque femme.

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