Conférence de presse Stand Up for Science France

Stand Up For Science France organise une conférence de presse à l’occasion des annonces du chef de l’Etat concernant le lancement de la plateforme Choose France for Science, qui est supposée faciliter l’accueil de scientifiques en exil.

La conférence de presse se déroulera à l’Académie du Climat, 2 Pl. Baudoyer, 75004 Paris, lundi 5 mai de 14h à 15h30. Elle sera retransmise en direct :

https://youtube.com/live/XfHEwimgrsQ?feature=share 

et enregistrée pour une diffusion ultérieure de qualité supérieure.

Elle comprendra des interventions sur la situation de l’Université et de la recherche aux Etats-Unis, en Europe et en France :

  • Christophe Charles, histoire de l’Université, professeur à l’Université Panthéon Sorbonne
  • Anaïs Le Fèvre-Berthelot, américaniste, maîtresse de conférences à l’Université Rennes 2.
  • Alain Fischer, immunologue, professeur au Collège de France
  • Bruno Andreotti, physicien, professeur à l’Université Paris Cité

Les interventions seront ouvertes à toutes et tous, sans inscription préalable. Elles seront suivies d’une séance de questions-réponses, avec priorité aux journalistes présents.

Cette conférence de presse sera l’occasion de réagir aux annonces sur la base de notre manifeste, signé par plus de 8000 personnes,  https://standupforscience.fr/tribune/

qui affirme l’urgence pour la science et la démocratie de déployer, en France et en Europe, des moyens de résistances durables à la hauteur des attaques qu’elles subissent dans le monde, et énonce un ensemble de priorités :

  • accueillir des scientifiques menacés en exil et appuyer tous les mouvements de résistance sur place;
  • héberger et préserver les programmes internationaux et les bases de données qui sont supprimées ou menacées dans le monde et en particulier aux Etats Unis;
  • en France, renforcer la liberté académique par des postes pérennes, ouverts en nombre, dans toutes les disciplines;
  • protéger la recherche et l’Université des ingérences des pouvoirs politiques, économiques et religieux;
  • relancer l’investissement public dans la recherche et l’Université;
  • ouvrir des revues scientifiques sous le contrôle de la communauté académique.