Le Monde : Comment la découverte de l’immunité ancestrale rebat les cartes de l’immunologie

Des scientifiques étudient la façon dont des protéines de défense conservées au cours de l’évolution pourraient être utilisées pour contrer les virus humains, tels que le VIH.

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« Ici, vois-tu, il faut courir autant qu’on le peut pour rester au même endroit. Quand on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite. » C’est avec ces mots que la reine Rouge s’adresse à Alice, dans le deuxième volet d’Alice aux pays des merveilles, de Lewis Carroll, De l’autre côté du miroir. Pour comprendre le lien avec l’immunologie, il faut imaginer une espèce hôte (comme une plante ou un animal) et une espèce pathogène qui l’infecte (virus, bactérie ou autre). Par sélection naturelle, au fil des générations, les hôtes vont développer des moyens de résister aux pathogènes. En réaction, les agents infectieux vont eux aussi développer des réponses contre-attaquant les nouvelles défenses de l’hôte. S’ensuit alors une course-poursuite évolutive entre les deux espèces, semblable au sur-place d’Alice. C’est ce qu’on appelle la théorie de la reine Rouge, ou course aux armements.